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Hannah De Corte

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Hannah De Corte

Stefanie De Winter, “Woven picturality”, for Self-Play exhibition

In essence, a painting exists from the moment a canvas is stretched on a wooden frame. Then, this woven structure immediately invites to be covered. It is in this tense moment, just before the canvas becomes a 'carrier', that the artist Hannah De Corte intervenes and draws attention to the potential inherent pictoriality of the canvas. In the past, (…)


Evelyn Simons, “Hannah De Corte: ‘Faire peinture"‘ / To Do Painting”

The way Hannah De Corte describes her own practice so eloquently yet raw and direct, evokes the glitch on which her work is situated: between various languages and reflections on artistic mediums, traditions, methodologies and gestures.

 At first glance, her canvases appear to depict dreamy landscapes, not delineated by horizons or directed towards vantage points. They waft by, like freely oscillating clouds, breaths or stains. Perhaps we are overly conditioned to immediately decipher an image in the portrayed, or to consider the depicted as being representative of something else? (…)


Constantin Chariot, “Alchimiste de la toile” in "Young Belgium” exhibition catalogue, La Patinoire Royale / Galerie Valérie Bach, Bruxelles, 2020-2021

Par sa pratique artistique, et dès le début de sa jeune carrière, Hannah De Corte interroge en tant que peintre la nature même de la toile, au titre de support, l’élevant au statut de médium, de moyen d’expression.

En alchimiste de la toile, elle transmute ce matériau, apparemment sans valeur propre, et le place au centre de son travail, passant du plomb à l’or en démontrant, par une attention extrême portée à son tissage, l’âme (au sens de la structure centrale qui donne sa résonance au violon) de cette surface. (…)


Maëlle Delaplanche, “Envers”, texte pour l’exposition “Envers”, La Part du Feu, 2018. Imprimé dans le catalogue d’exposition du Prix Médiatine de 2020.

«Du support à la surface émerge la matière dans les œuvres de Hannah De Corte. Imprégnée, absorbée, dessinée dans la trame, elle se révèle par et au- delà du tissu. Hannah donne corps à ce processus d’expérimentation dans ses pièces polymorphes évoluant au fil du temps au gré des manipulations. Que ce soit une toile tramée, une taie d’oreiller, un vêtement ou un tapis, chaque pièce évolue sous les gestes précis de l’artiste, tel un rituel. (…)


Septembre Tiberghien, “Le devenir-textile de la peinture” in L'art même, n°71, 1er trimestre 2017, p. 30

(…) le travail d’Hannah de Corte opère sur un registre plus symbolique. Si l’artiste s’empare également de vieux tissus ou de matelas trouvés, c’est pour mieux en révéler les restes intimes et tracer le portrait en creux de ses utilisateurs. Sueur, sang et autres fluides corporels ont sa faveur, tout ce qui représente aux yeux de la société des sujets tabous, associé au vieillissement, à la perte ou à l’absence de contrôle du corps. L’anthropologue Mary Douglas parle de la saleté comme d’une offense suscitant les plus vives réactions ainsi que des questionnements de nature métaphysique : « la réflexion sur la saleté implique la réflexion sur le rapport de l’ordre au désordre, de l’être au non-être, de la forme au manque de forme, de la vie à la mort. » (…)

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